jeudi 21 décembre 2017

L’or cueille


Encre 005

Pugnac (33) le 26 octobre 2017, Alain Gojosso


D’un sensible où souffle traversée d’élan sang

En l’univers d’yeux constellés à vide
Se braise avivées de toujours rougeoyer
Par cœur ébattu d’une essence qui s’indicible

De l’écho errant accusant de la claire évidence
L’avoir immobile assujettissant l’être
En l’illusoire vivant de la toute puissance
À croire en l’immortel d’une transe sans danse

Qu’au spinal du corps s’élégance cet insoumis
Du vif vent à brûler encore de mille feux
Parlant nuit de l’inspiration mouvante
Qui dément à songes réitérés l’absurde donné

D’or cueille par sa plus belle laideur composée
Cette beauté où en dérivation se laisse
Concerter l’émouvant de l’échappée
Par musical à lyre des sens nos contradictions…


Le 21 décembre 2017,


Alain Gojosso


jeudi 14 décembre 2017

Se mensonge


Humain 014


Roaillan (33) le 29 novembre 2017, Alain Gojosso


Plane obscur à blanc des corps agités
Où tombe à tombe se chute
L’inexorable arithmétique
Qui en temps d’un fini mesure le vain

Épitaphe l’absurde espoir sous l’écrit
De nos mensonges à croire
Par juste cécité d’une vie à vivre
Au complice de notre oubli incessant

Semant songes en illusions dérisoires
Aux fils des maux qui violence
Entretenue parsèment le parvis
De l’avis aux lances par des cris muets

Qu’en exutoire brûlent nos fantômes
D’un comme un au même
Où se noue l’enjeu d’un mal
Être en l’avoir futile d’un refoulement.



Le 14 décembre 2017,


Alain Gojosso





dimanche 3 décembre 2017

Merci 2...

Merci II (Quadriptyque – Deuxième volet)


Interlude 006 (à Stéphanie)



Ainsa - Aragon (Espagne) le 11 juillet 2017, Stéphanie Rohmer

A fable de nos dépendances unies aux communs
De ce roman éthique qui sème en songes
Se tableau de vivre aux verres d’un partage
Où de l’ivre se libre les sons du vibrant sentiment

Mie de l’âme à corps qui cristal de chanter en vin
L’allant tendre d’un complice donné au lien
Que papille à l’antre l’écho miré de l’entendu
Et se langue aux mots de confondre notre amitié

Se multiple à rythme épique d’un musical sourire
Cette joie trouvée en l’implicite gratitude
Qui d’accord des lys en cieux s’évertue
L’art osé aux essences du sang donné au présent

Sans jugement que ce vif vent de l’épris qui cœur
S’ébat en lumière de l’autre à tutoyer
Des cieux transcendants cette singularité
Du temps inscrit au parvis de nos vies éphémères.




Le 03 décembre 2017,



Alain Gojosso


mardi 28 novembre 2017

En son d’un Je


Silence 002


Sanguinet (40) le 18 novembre 2017, Stéphanie Rohmer


Vespérale respiration qu’en vague attente
S’aile âme air par courant de l’éther
Cet aimant songe du cœur essaimant
À vide d’une résonnance à croire toujours

Quantique de l’obsession insufflée en rime
S’écoule torrentiel l’ambre du ciel
En l’artère de mon abime redondante
Qui feu d’océan s’onirique à me confondre

Ode aux larmes d’yeux de couler par cristal
Se mêle en écho lyre l’allant au tempo
Qui au sang lexical se lame à dire
En vers du chant obscur l’inondé de poésie

Rêve haut de se laisser embrasser en corps
Par ce vif vent où se temps la brûlure
Du réel au conjugué de l’échappée belle
Donnée à l’éperdu du présent de l’indicatif.



Le 28 novembre 2017,


Alain Gojosso


samedi 11 novembre 2017

Merci 1

Merci I (Quadriptyque – Premier volet)


Interlude 005


Blaye (33) le 04 novembre 2017, Coralie Beauvallet



D’allant que se nef ode à corps d’une aventure

Par vie en l’âme air de voguer en cet océan
De nos existences éperdues à clamer
Sur l’infini qui illuminées étoilent en l’obscurité

Se rame en l’eau d’une onde mirée à l’horizon
L’or qu’en sang ambrent ailes de tutoyer
Sous l’ombre arborée d’une clarté trouvée
Où élégance des sens se miel d’inviter à danser

Cime d’un tissé au pur et à mesure de la poésie
Éclose au fil des vibrées de ce vif vent
Cultivé aux résonnances sensibles échangées
Qui sève à dire en tendre la musicalité des mots

Alcôve d’aimer à mime d’émoi tout en sincérité
Nos cœurs avoués à cet épris commun
Du champ qui se langue d’amitiés de narrer
L’étreinte croisée de nos voiles dressées au ciel.


Le 11 novembre 2017, 


Alain Gojosso


mardi 31 octobre 2017

Âme or


Diamant 004


Pugnac (33) le 26 octobre 2017, Alain Gojosso

Cellulaire univers à vide de l’éther obscur
Orgue à mimétique en seul vif vent
De ce lumineux qui orbe nous éclaire
Sur le sentier sans dessein du libre donné

Qu’ambre d’yeux par lyre ailes de clamer
En fil l’harmonie l’azur de ce néant
À l’or confondu en la beauté éprouvée
D’une passion qui s’abandonne à l’instant

Présent des sens se mêle rétine en temps
De conjuguer à corps de résonnances
L’évidence de l’incessant insoumis
Au verbe musical de l’orchestration hâlée

Qu’âme métisse à mort sa vivante ardeur
Par ce battement qui diamant de vivre
Aime à essaimer jusqu’à la fin
La juste réalité d’exister sous cet incendie.


Le 31 octobre 2017,



Alain Gojosso


samedi 28 octobre 2017

Dansant où ailes…


Des sens 007


Talence (33) le 16 octobre 2017, Alain Gojosso


Qu’en sang du chant délié intempestif
S’air reptile en l’altitude d’un libre
Qui par cœur des nuées à vide
Danse à front l’envolée du nonchalant

D’encens à peau ce feu à vive intensité
Et de brûler en corps sa vie
En la mesure acoustique du brasier
Rougeoyant de ce fou musical dansant

Langue à mots de flammes écho à dire
Sa poésie au bois d’un fini dévoré  
D’une résonnance éprise par tempo
En l’étreinte qui flot de caresser le ciel

Clame accord à cime d’un fini ébranlé
L’incessant où de passion sublimée
S’évidence la diction à mimer
Cet infini épousé en confondu éperdu…



Le 28 octobre 2017,



Alain Gojosso




mardi 17 octobre 2017

Lit démis


Muse 008


Fabian - Les deux lacs (65) le 12 juillet 2017, Alain Gojosso


Faune à fleurs de l’onirique vertige où vers
Art aux essences la flaveur envoûtante
D’une harmonie qu’en songe
Dessine musical le cœur écoulé d’élan sang

Se voix d’éveil de tutoyer à corps ta beauté
Qui de silences me clame encore
D’un possible cet essaim phonique
Où se mélodie l’évidence concertée du feu

Sème ode jusqu’à l’obsession cette passion
D’une intangible et folle attraction
Par chœur du lit traversé des sens écrits
Qui cristal d’eau donne à lyre son aveu tissé

Qu’en flammes s’éclaire à ce céleste dessein
Le diapason trouvé par ton vif vent
Qui diamant m’a confondu en ce chanté
De l’élégance domptée créant par sublimés.


Le 17 octobre 2017,



Alain Gojosso


mardi 10 octobre 2017

Réminiscence

À l’ancre d’écrits 005



« La "maladie mentale" et la révolte, tout comme la crise sacrificielle à laquelle elles ressemblent, vouent l'individu à des formes de mensonge et de violence bien pires assurément que la plupart des formes sacrificielles propres à réaliser l'escamotage en question, mais néanmoins plus véridiques. » La violence et le sacré, René Girard 1972


Escalona canyon - Aragon (Espagne) le 14 juillet 2017, Alain Gojosso

Éther nocturne sous l’écrit d’une essence
Qui placentaire s’exhale torrentiel
À corps
D’une voix d’eau
Où se larme cristaux
L’orgue âme par sa vive déchirure

Qu’ambre à jour s’ombre
Lexical
Sur l’aimant songe
Donné à lyre aux sourires
D’un possible
Unanime qui fleure de prétendre

Se mot dès l’or à plaire
Par l’épris éperdu à croire
Qu’en sang blanc
D’une culture soumise
À l’autel
Du désir qui s’incessant de tuer

Sinon d’aimer encore
Même à la folie
Quand en tendre toujours
Ce cri de la souffrance
Incessante
Dénonçant notre veule mensonge…



Le 10 octobre 2017,



Alain Gojosso



samedi 30 septembre 2017

Toujours de cette vie aux lances

Par habité III (Triptyque – Troisième volet)


Blues saillant 005


Fabian, les deux lacs (65) le 12 juillet 2017, Alain Gojosso


Rêve ailé par l’arbre au riant du bruissement
Sève et mouvant d’encens qu’en temps
D’une humilité toute olfactive
Brûle à l’oralité des lyres vibrantes du souffle

Se dresse animalité à l’organe de ce composé
Incessant qui en sang de l’âme or entonne
Ses coulées par battements de la rime
Affable où à cœur se dessine fragrance des lys

Qu’en vers scène onde de cette simple réalité
Ce mensonge cultivé qui se romantique
Et d’énoncer juste par l’aimant songe
Ce tissu habillé d’une duplicité toute humaine

Qu’à l’obscur des voiles s’ombre belle ma folie
D’un possible à l’empathie alors endigué
Par larmes d’une mélancolie où se rossignol
De chanter notre vie aux lances sans fin répétée…


Le 30 septembre 2017,



Alain Gojosso