dimanche 26 mai 2019

Dernier poème et fin du blog "A corps"


A corps d’un fini

Danseur d’âme

Blanquefort (33) le 08 avril 2019, Alain Gojosso

En l’ivre d’une passion qui se roman
Allant nuit de fleurir par chemin
L’amour d’un possible
À cueillir en flaveur des sens éveillés

Cygne nature d’arborer la voix suave
De ce bruissement dansant
Par l’âtre mouvant et cadencé
Des illuminations où se vertige la vie

Qu’ode onde d’yeux par souffle rêvé
Alors toujours à croire en sens
De cette inspiration épousée
Qu’en la beauté offerte d’un présent

Se mêlent l’élégance à l’aile du cœur
Qui poème s’ébat d’aimant
Au songe de peindre ce musical
De l’âme or la rime attractive du feu

*

Qu’en flamme éclaire ce fin filament
L’indicible du lien qui quantique
Des accords d’un parfait
S’exhorte au libre éther du battement

À Sang danse qu’en crescendo du flot
De vivre à corps d’un fini
Brûle au seul de cet éperdu
Du sentiment qui s’encrant s’illumine

Par orbe des membres chorégraphiés
Où à vide scelle encens sur l’air
L’éphémère apprivoisé
En cette altitude azurée de ce radieux

Soleil ! En beau fixe d’un vœu cadencé
Se mire d’essaimer par l’iris
Ouvert cet espoir vibré  à vivre
Au pré buccal de l’ivraie qui bucolique

*

Airain de fantaisie par essor ébranlant
Qui se reptile par vague à l’autre
En une osmose concertée
Et se gestuelle à lyre les peaux habités

Dépendance son jeu par une sensualité
Ainsi de tutoyer tempo éthique
L’arche en ciel éclatant du pur écrin
Où se sensible l’art osé de la délicatesse

Qu’en tendre fragrance se pas de tisser
En l’être l’écho qui lie l’écho errant
Ainsi à l’évidence où des fleurs
Se pluie pétales en corolles de charmer

Tourne jusqu’au vertige alors d’enlacer
Par rames mots la sidération
En silence qu’inspire la symphonie
De l’échange qui orgue asthme en voix

*

Rétine ronde de caresse où tapis volant
Encore en danse de poursuivre
Jusqu’à ce miel le pouls
De l’âme or sur l’ambre aile du passage

S’indolence en voie par l’éternel retour
D’aimer encore et toujours
Sujet juste de ce souffle ineffable
Qui à fable nous emporte à l’uni du vers

Où poème s’embrasse d’yeux clos la vie
D’un fini donné en promesse
Mais en corps de vivre céleste
Au filant de l’aveu à rendre chaque jour

Épris du plaisir d’exister à ce regard émis
Qui culture aux sons ventilant l’éclat
Du foyer à danser aux pensées
Encore de l’accord à renouveler avec toi…






Le 26 mai 2019,


Alain Gojosso

dimanche 5 mai 2019

De mon vif vent, ma vérité à corps...


Danseur d’âme

Effluves 008



Andernos-Les-Bains (33) le 29 avril 2019, Alain Gojosso


Tam-tam au cœur par antre des sens vibratiles
Qu’en sang d’essence émane la flamme
En écho de l’onde éclat où récital effusion
A rouge se fruit de la passion de nous illuminer

Danse à corps d’encens alors cet accord à flore
De peau qui à rimes se jazz de réverbérer
Par l’âme ce musical atour de feu
Brûlant d’yeux à vent phare des mouvants ailés

Souffle par langue d’allant vie de chorégraphier
L’instant au présent de l’échange
Incessant où s’évidence à la seule osmose
D’épouser le fil harmonique de l’échappée belle

Qu’en songe au chœur rossignol fidèle l’envolée
Par ode essaim de la voie nervée
Où s’aile aimant de l’éther mis à jour
L’étoilement nocturne d’un dessein merveilleux

Transcendance de l’étrange où écho nu mystère
De scintiller en tête un miré du même
Et consteller l’être ange valsant
De la raison par sons des mots qui s’entrelacent

Se neurone de lier quand s’axe au faune concerté
Les voix de la mélodie qui se sémantique
En la lyre du corollaire quantique
Où sensible s’indicible à peindre en chants colorés

Qu’en foi de ce nébuleux perpétuel de l’oxymore
S’essaime où vent du vif indolent
Le vivant qui âme use des résonances
Et vague en dérobé du souffle son libre coquelicot

Agitant à rythme du corps donné cet éperdu altier
De ferveurs à créer à seules racines tactiles
L’humble représentation du cœur
Qui tam-tam s’effeuille d’aimer en poésie délivrée…


Le 05 mai 2019,


Alain Gojosso


dimanche 21 avril 2019


Par chemin d’encens

Effluves 007




Cap-Ferret (33) le 22 février 2019, Alain Gojosso


Cygne à corps par cet allant qu’ode le vivant
Pénétrant de ses mouvants  l’être
Où à rimes se cœur alors d’orchestrer
Aux pas du souffle la voie d’or de l’intangible


Semelle des mots l’autre à l’uni de la ferveur
Par tissé de la peau qui orgue âme
En aimant songe invétéré
Le flot insaisissable et obscur de cet incessant


Que s’évidence les sens qui miel en écho lyre
À prendre courants l’horizon
Résonant des vibrations attractives
Se fondent de répandre les fusions de l’espoir


Sur l’éclat animé d’essaimer encore la beauté
À croire en seul sens à donner à la vie
Que se narre au juste plaisir
L’aventure où s’ailant de l’amour est d’encrer.




Le 21 avril 2019,


Alain Gojosso



mardi 2 avril 2019

Azur en fleurs


À corps des sens

Encre 008



Blaye (33) le 31 mars 2019, Alain Gojosso


Échancrure par essaim d’indicible en belle altitude
Flamme et sang d’entonner ce chant du silence
Où sème en songe l’aveu sémantique
D’un amour pur qui se romantique au seul unique

Santal à corps d’incendie par cœur d’une élégance
Tissée à peau de l’ambre qui plaisir
S’aile en cet écarlate de la passion à vivre
Sur l’orgue d’un tutoiement céleste où vit musical

Sublime en sensuel alors ce beau désormais ancré
Aux cordes où bois se coffre de résonner
En la flaveur saisie des  essences
Ce feu rugissant de l’enfant en voix enfin recouvré

Qu’or ange des airs se majestueux de sceller l’âme
A l’ichor de son éclat qui s’accorde
Diamant par courants de l’éternel retour
De briller en la toile orchestrée du théâtre de la vie.


Le 02 avril 2019,


Alain Gojosso



dimanche 24 mars 2019


Qu’enfance

Silence 006



Cap-Ferret (33) le 23 février 2019, Alain Gojosso


Souffle par ce coruscant qui d’yeux s’extatique
En courants d’ascendance à épouser
Se mangrove aux poumons alors de voler
Mage au vent sur l’air qui tapis volant emporte

Transe en danse flaveur par tous les sens saisis
Sème en l’essaim d’une passion qui à corps
Des mouvants nature à cygne d’aimer
Aux flux et reflux de son abyssal cœur palpitant

Gemmes pour iris orbe à brûler par son bel âtre
Où vers des temps orchestrent en sens
L’enfance qui s’essence encore à conjuguer
Le désir au plaisir médité de la vérité essentielle

Qu’accord à nef se vent de tendre à fable d’ailes
Cette élégance sublime en drap de l’âme or
Qui vague au diapre de nos sangs clame
Ce droit de rêver qu’à cœur poésie chante la vie.


Le 24 mars 2019,


Alain Gojosso


mercredi 20 mars 2019

A ma femme...


Par ode où vie…

Par l’antre 010



Cap-Ferret (33) le 22 février 2019, Alain Gojosso


À cordes où se vit au long haut bois en voix
De résonance l'écho des frissons
Bruissent à feuilles ses mots
Par antre obscur d'une vérité qui psalmodie

Sève en sang de sa mise au dit vent par ciel
Où corolle aisance azure flavescent 
Du feu qui orbe solaire nous illumine 
Au chant d'ailes d'une danse à l'or enchanté

Cœur épris à ce vivant de brûler dans la joie
Erre ode d’aimer sans mesure
Sinon qu’en portée de cette mélodie
De l’échange à donner par les sens sensitifs

Au fil de l’harmonie à composer par présent
De l’instrumental qui en belle échappée
Onde au souffle d’embrasser
L’évidence incessante de son affable roman.


Le 20 mars 201,


Alain Gojosso


mardi 12 mars 2019

Droit de réponse...


Naïf

Ode essaim 010


Cap-Ferret (33) le 23 février 2019, Alain Gojosso


Azur abyssal au cœur où d’yeux éclaire l’ennui
Par jour embrasé qui flammes en sang
En tendre de l’air se fleuve
D’encens d’étreindre ce virevoltant du souffle

Orchestre par silences en voie de cet incessant
Le flavescent du composé
Où de conjugaisons s’aile âme à dire
En temps l’or qui miel ambre de nous illuminer

Vespéral haut bois se drap de canopée à frémir
En myriade pétales enchantés d’éclat
La flaveur d’une langue enjouée
Où joyau s’écoule émeraude ce nectar d’aimer

Qu’en proue d’un sourire roule l’accord parfait
D’un imparfait arboré en vif vent
Qui se courage libre en corps d’affirmer
Ces mouvants où d’univers s’échinent Volontés.


Le 12 mars 2019,

Alain Gojosso


vendredi 8 mars 2019


Ode des airs

Blues saillant 008




Berson (33) le 27 février 2019, Alain Gojosso


Narquois qu’en mot incisif d’un doux qui âme air
Tout de même de toujours fredonner
Ce comme un où en Je se noue un Nous
Possible en ce parvis commun du même horizon

Se galop en l’ivre à vivre sous l’obsession d’yeux
Du mimétique qu’en rime il arrime à l’or
Sur l’orgue ironique du mime éthique
Par la lyre qui en vers épouse cerf-volant le vent

Ecrin au cœur qu’en champ de l’enfance où pré
En cieux l’écarlate qui de sang vif
A corps d’ailes en accord de l’ascendance
Par courant s’envole de passion à ce conjuguant

Qu’ode à battre au rythme des sens où se vivant
A dessein de cristallisation univers
Par rémanences incessantes de l’écho
Errant et tisse incessamment au bel harmonique.


Le 08 mars 2019,


Alain Gojosso


lundi 25 février 2019


Mâle addiction

Des sens 012




Blaye (33) le 11 février 2019, Alain Gojosso


Corps aimants d’une attirance qui en chant
Lame éthique par ronde en danse
De ce désir à dire en buccal du silence
S’abandonnant aux vagues des yeux éclos

Flaveurs en vers qui des sens alors focalisés
S’épiderme à clamer l’intenable ferveur
Par le piano des mots révélés
D’une attraction qui lie à lit ce drapé du feu

Caresses en tendre s’enfle l’âme des cœurs
Aux flux et reflux du battement
Qui océan mélodie sur l’abyssale union
Des fusions s’exhalant par l’antre des écrits

Calice à l’or cette alchimie de narrer en sens
La poésie ébranlée par sidération
A cet obsessionnel nectar qui en dessein
Essaime à charme son doux parfum à l’amant.


Le 25 février 2019,


Alain Gojosso

lundi 18 février 2019

Essaimant songe toujours...


Rêve à sens

Blues saillant 007


"Notre vie est un voyage
Dans la nuit et dans le vent
Nous trouvons notre passage
À travers espace et temps

Rien jamais ne nous arrête
Et du soir jusqu'au matin
Chaque nuit est une fête
Et non pas un songe vain"




Blanquefort (33) le 14 février 2019, Alain Gojosso

Parvis à vide de ton absence où se romantique
A dire sa déclamation qu’au silence
D’une sidération éprouvée en temps
Des mots qui cygne nature ondoient à dessein

Se mage en nuit de cristalliser à corps cet émoi
D’un doux songe le firmament illuminé
Où en voûte scelle air ce refrain
De psalmodier par chant d’ailes son cœur épris

S’éclos nectar le velours qu’iris en vers ancrent
Aux pas des pétales alors essaimés
Sur l’aube d’une traversée
Qui semelle en échos lyre d’épouser ta beauté

Par l’ombre où se miel l’orfèvrerie de t’éclairer
Et pouls à rimer c’est humble
Qu’au rêve se réel mon infrangible lien
Sur ce baiser d’écrin donné à tes lèvres sucrées.



Le 18 février 2019,



Alain Gojosso