dimanche 30 avril 2017

Lys sans cieux


À l’ancre d’écrits 004


Blaye (33) le 27 avril 2017, Alain Gojosso

Écrin à fleur d’yeux qu’en pas vides
D’un roman où
Sang blanc fragrance
De lit résonnant à mer
D’océan l’infini
Par vagues
Qui en redondance
Place en terre l’éther d’un mensonge


Humaine métaphysique à l’obscur
De l’éclat
Arboré aux flaveurs de l’antre
En prise
Avec ses sens cachés
Par jubilation toute puissante
À croire toujours
En l’incessant d’une transcendance


Essaime et prie qu’en fond bruissant
De mon orgueil qui se lierre
Au chœur
D’un même
S’intrigant qu’en l’autre
Par mépris
À donner en distinction
D’une perpétuité éprise à s’éprendre


Flot râle l’animal en cet autel élevé
Pierre par pierre
En murmures de mon indéfini
A ce silence
Assourdissant
Qui de l’ivre juge
Ma folie désarmée
À battre en fer seul mon néant cultivé…




Le 30 avril 2017,



Alain Gojosso



lundi 24 avril 2017

Allant sang

Sang 004



"Chaque personne qui nous fait souffrir peut être rattachée par nous à une divinité dont elle n'est qu'un reflet fragmentaire et le dernier degré, divinité dont la contemplation nous donne aussitôt de la joie au lieu de la souffrance que nous avions." Le temps retrouvé, Marcel Proust

Saint-Laurent D'Arce (33) le 06 février 2017, Alain Gojosso


Semelles qu’en pas s’y flore de te mirer
Par ode d’yeux d’une empreinte
Qui me rétine en rémanence
De te poursuivre jusqu’aux murmures

Corolle intense de brûler à cœur ouvert
Quand s’ombre des paupières
Ma laideur d’aimant dit
Sous l’aveu d’un soumis à ta tyrannie

Cime en pétales d’une couleur à libérer
En corps tout de m’aime par vivant
Qui se prête en cieux incessant
À la rime de l’épris en transcendance 

Ailes en émois du désir de tes mots nus
Fredonnant par attachement
Au bois où se lie air
Sa danse sensuelle d’un allant sang…



Le 24 avril 2017,



Alain Gojosso



samedi 22 avril 2017

D’échos fondus

Encre 002



« La contagion est si générale, dans l’univers de la médiation interne, que tout individu peut devenir le médiateur de son voisin sans comprendre le rôle qu’il est en train de jouer » Mensonge romantique et vérité romanesque, René Girard 1961

Dune Du Pyla (33) le 08 avril 2017, Alain Gojosso


Myriade des sens qui spinale
En tête
Arbore sa dépendance
D’un bruissement impassible


Sève à pore des cimes un fini
En l’alcôve humaine
Où se palabre incessant
Ce sang qui en vif vent désire


Feuilles en frissons d’un mal
Qu’ode mélancolie
D’une échappée
Impossible à cette contagion


Sombre d’ombres au nombre
De cet autre qui même
Invariablement
Se répand fatalement en soi


Sinon qu’en l’orgue œil altier
D’une chimère où toile
D’aimant songe
Se vague à poursuivre l’allant


Par air indicible d’un différent
Composant de vêtements
Dépourvus
Son nu au tissu du seul mépris


Que juge en l’autel de l’espoir
Dément par révérence
Peau éthique
D’un sensible en proie d’amour


Qu’or âme de brûler en larmes
Par ce diamant de vérité
Où se soleil à dire
Mon préjugé à croire en l’avoir

Encore…




Le 22 avril 2017,



Alain Gojosso


lundi 17 avril 2017

Volume à fond et se laisser pénétrer...

Par l’âtre des mots où vers…


Muse 005


Blaye (33) le 8  février 2017, Alain Gojosso


Orgue âme en vers des mots cette embrasure
Où orbe spinale des fusions ses sens
Qui feu de brûler éclaire la pleine quiétude
D’une douce musicalité accordée par paysage

A faune d’habiller sans nuées l’aimant de rêve
Dévoile en soie à l’interstitiel des tissus
Sa nef harmonique qui en cordes vocables
Vibre au diapason de cette élégance épousée

Qu’orfèvre parure de la voix de briller dès lors
Intensément au suave de la composition
Où s’orchestre l’instrumental par la plume
Qui encre des sons envole l’angoisse en joyau

Semant de s’aimer par l’écho au fil d’un avoué
En l’aveu de son lien à l’univers mouvant
Ailant à sable des temps son drapé
Par mélodie de vents et de lumières le vivant…


Le 17 avril 2017,



Alain Gojosso


samedi 15 avril 2017

Névé rose


Par l’antre 004


Saint-Laurent D'arce (33) le 02 février 2017, Alain Gojosso


Ombre reflet en l’onde fuyante du cours allant
Ruisselle rémanence de ce lézard roi
Qui par l’antre d’yeux se révèle à sa cime
Quand lyre et danse tantale leur arborescence

Encre d’iris en sang qui de l’or en jade nef rose
De l’aimant ce vent magnétique obsédant
D’un possible accord en l’autre déjà refusant
Ce même d’un différent où se verbe paradoxal

Cygne nuant à corps de sa dépendance répétée
En la plaie vive d’une nécessité pourtant
Aveugle d’écouler encore son hymne aux sens
Par ce lit drapé du temps qui s’en va indifférent

Se lame à l’amour de l’échappée tout de même
Sans se panser sinon qu’en recommençant
Pour ce présent donné de l’éphémère
Où par azur ça rime parfois en émoi d’un accord.




Le 15 avril 2017,



Alain Gojosso


mercredi 12 avril 2017

Des sens et de corps


Blues saillant 004


Biscarrosse (40) le 19 février 2017, Alain Gojosso


Air à sang quand se miel par l’ambre de la mer

L’aimant qui sémaphore d’accord un miré
Et toile en myriade son étincellement
D’ivoire au nu du firmament donné en horizon

Artère des tensions ce flambeau de l’harmonie
Où fleurs des corolles organique à dessein
Nef en tête leurs flaveurs de quiétude
Qu’en sens pleuve un soleil rayonnant de l’être

Musical en vers d’un volant d’épouser ce vivant
Juste en vif vent par souffle d’une émotion
Qui rémanence s’enfance d’insister
A l’intuition seule de l’échange en corps possible

Pétale à mots dits de cette poésie alors d’exister
Quand il est de toucher au cœur ce vibrant
Des passions où s’ébat souffle de la voie
Par la tentation qui buccal embrasé s’achemine.




Le 12 avril 2017,


Alain Gojosso


dimanche 9 avril 2017

L’inaccessible est toile


Des sens 004


Blaye (33) le 08 février 2017, Alain Gojosso

D’yeux par âme mythique d’un écho errant
Où transe d’une vision tam-tam à corps
Chancelant d’épouser l’impudence
De ce vif vent qui souffle par cœur débattu

Rétine au firmament son masque mordoré
Qu’ambre flambeau à l’orbe d’une vérité
Illumine par dessein répété de silence
En nuit constellée d’une symphonie infinie

Muselle en mains
L’aveu
D’une impuissance
À te ressembler

Sinon qu’en piano
Où musicale
Mon ambivalence
De composer

Quand à l’antre
De l’amour
S’ingénie
Mon allant vie

Déchirant
De mon ivoire
La membrane
De ma limite réelle

S’élan à l’or qu’en plume encrée de songes
De brûler par couleurs vives sur l’autel
De l’aimant damné qui hâle en vie
L’univers humain d’un trop défini à osciller

Concertant qu’en temps d’un juste instant
L’accord éphémère où sensuel en sens
Du sang osmose azur son flavescent
D’un revers à tendre sans attendre demain.



Le 09 avril 2017,



Alain Gojosso


lundi 3 avril 2017

Azur air en ciel


Par l’antre 003


Bourideys (33) le 24 janvier 2017, Alain Gojosso

Art qu’âme défiant d’éperdu par buccal des toiles
Les ténèbres d’un fini clamant d’éclat son feu
Incessant qui en flammes assourdissantes
Éphémère à peindre inspiré de mélodies l’univers


Déambule errant au piano d’une belle rémanence
De sons sur l’ennui qu’ambre à cœur le corps
A ce perdu qui clandestin en cale se nef
De fredonner aux dits vent d’un vif le rift chantant


Diaphane au drap azuré l’ombre de son écho serti
Au suave de la voix lactée qui mammaire
Océan de songes le quantique de l’insoumis
Par flux et reflux ourlant des sens l’évidence seule


S’essentiel en implicite alors qu’ode à l’aile cachée
De murmurer la danse entrainante de l’envie
Au sang d’un même écarlate blanc qui orbe
D’arrondir le triangle scintillant de nos différences.



Le 03 avril 2017,



Alain Gojosso


samedi 1 avril 2017

Vifs vents au cœur


Sang 003


Biscarrosse (40) le 19 février 2017, Alain Gojosso


Soleil lunaire aux yeux de l’éther céleste
Où rêve à sang se réel manteau de nu
Par plaies pansées d’une obsession
Allant d’émouvant en seul d’un narratif

D’âme or au cœur de l’encre s’écoulant
Vogue l’illusion par vagues décibels
A l’uni tenu d’un serment qui mirage
Arbore larmes en cieux embrun de rires

Qu’en temps s’enfance ode à poursuivre
Sous la ride érodée du sable égrainé
Cette même passion toujours qui
À l’amour narcisse de souffle une altérité

Conjuguant d’un pur cet imparfait donné
Qui au fil tissé des courants aveugles
De l’ivre diamant magnétique épouse
Libertaire les champs dorées de l’épreuve.



Le 01er avril 2017,



Alain Gojosso