dimanche 24 mars 2019


Qu’enfance

Silence 006



Cap-Ferret (33) le 23 février 2019, Alain Gojosso


Souffle par ce coruscant qui d’yeux s’extatique
En courants d’ascendance à épouser
Se mangrove aux poumons alors de voler
Mage au vent sur l’air qui tapis volant emporte

Transe en danse flaveur par tous les sens saisis
Sème en l’essaim d’une passion qui à corps
Des mouvants nature à cygne d’aimer
Aux flux et reflux de son abyssal cœur palpitant

Gemmes pour iris orbe à brûler par son bel âtre
Où vers des temps orchestrent en sens
L’enfance qui s’essence encore à conjuguer
Le désir au plaisir médité de la vérité essentielle

Qu’accord à nef se vent de tendre à fable d’ailes
Cette élégance sublime en drap de l’âme or
Qui vague au diapre de nos sangs clame
Ce droit de rêver qu’à cœur poésie chante la vie.


Le 24 mars 2019,


Alain Gojosso


mercredi 20 mars 2019

A ma femme...


Par ode où vie…

Par l’antre 010



Cap-Ferret (33) le 22 février 2019, Alain Gojosso


À cordes où se vit au long haut bois en voix
De résonance l'écho des frissons
Bruissent à feuilles ses mots
Par antre obscur d'une vérité qui psalmodie

Sève en sang de sa mise au dit vent par ciel
Où corolle aisance azure flavescent 
Du feu qui orbe solaire nous illumine 
Au chant d'ailes d'une danse à l'or enchanté

Cœur épris à ce vivant de brûler dans la joie
Erre ode d’aimer sans mesure
Sinon qu’en portée de cette mélodie
De l’échange à donner par les sens sensitifs

Au fil de l’harmonie à composer par présent
De l’instrumental qui en belle échappée
Onde au souffle d’embrasser
L’évidence incessante de son affable roman.


Le 20 mars 201,


Alain Gojosso


mardi 12 mars 2019

Droit de réponse...


Naïf

Ode essaim 010


Cap-Ferret (33) le 23 février 2019, Alain Gojosso


Azur abyssal au cœur où d’yeux éclaire l’ennui
Par jour embrasé qui flammes en sang
En tendre de l’air se fleuve
D’encens d’étreindre ce virevoltant du souffle

Orchestre par silences en voie de cet incessant
Le flavescent du composé
Où de conjugaisons s’aile âme à dire
En temps l’or qui miel ambre de nous illuminer

Vespéral haut bois se drap de canopée à frémir
En myriade pétales enchantés d’éclat
La flaveur d’une langue enjouée
Où joyau s’écoule émeraude ce nectar d’aimer

Qu’en proue d’un sourire roule l’accord parfait
D’un imparfait arboré en vif vent
Qui se courage libre en corps d’affirmer
Ces mouvants où d’univers s’échinent Volontés.


Le 12 mars 2019,

Alain Gojosso


vendredi 8 mars 2019


Ode des airs

Blues saillant 008




Berson (33) le 27 février 2019, Alain Gojosso


Narquois qu’en mot incisif d’un doux qui âme air
Tout de même de toujours fredonner
Ce comme un où en Je se noue un Nous
Possible en ce parvis commun du même horizon

Se galop en l’ivre à vivre sous l’obsession d’yeux
Du mimétique qu’en rime il arrime à l’or
Sur l’orgue ironique du mime éthique
Par la lyre qui en vers épouse cerf-volant le vent

Ecrin au cœur qu’en champ de l’enfance où pré
En cieux l’écarlate qui de sang vif
A corps d’ailes en accord de l’ascendance
Par courant s’envole de passion à ce conjuguant

Qu’ode à battre au rythme des sens où se vivant
A dessein de cristallisation univers
Par rémanences incessantes de l’écho
Errant et tisse incessamment au bel harmonique.


Le 08 mars 2019,


Alain Gojosso