mardi 27 décembre 2016

En écho (?)

S’aise âme


Ode essaim 003


Saint-Andre De Cubzac le 21 décembre 2016, Alain Gojosso


Orgue spectral qu’œil en piano des pupilles
Pétale au bouquet sur l’iris des sens
L’émeraude où vers se trésor au charme
Du flamboiement effeuillé à éclairer la nuit

Poème en mains d’étoilement de consumer
Ce cœur qui d’alchimie orfèvre l’indicible
Au vif vent de l’ébranlement émerveillé
Par courant des mouvants qui magnétique

Se mage à dire de fièvre l’âme en firmament
L’orchestration d’une intangible passion
Éperdue à corps qu’en tête se chante
Les rossignols du feu ardent au mors de la vie

S’ailant d’harmonie de souffler cette mélodie
Où filant d’imparfait son accord d’un fini
Se joue de l'instrumental de notre tragédie
De faire écho à l’évidence des plaisirs donnés.



Le 27 décembre 2016,



Alain Gojosso



samedi 24 décembre 2016

De l'autre émoi ?

Un su filant


Sang 002


Cars (33) le 08 novembre 2016, Alain Gojosso
Loup bois d’une errance
Répétée
Par cet éperdu
De l’ivre insufflant

Nuit en nuit d’une ombre
À corps
Où voix de passion
Floral son nu d’animal

D’yeux s’espace en taire
Magistral
Où cœur parlant
D’un possible entendu

Par le Je de dépendances
En l’autre
D’un Tu saisissant
Ce Nous insatisfaisant

Au même d’un comme un
Qui mesure
L’abime insultant
De nos dissemblances

Suppliciant incessamment
Un sensible
Éprouvant son envie
Intangible des fusions

Qu’à vivre par seule allure
Élégance
D’un silence sang
Qu’un sans dit langue à dire

Où poème de toucher à vide
Par pudeur
Le gouffre qui sépare
Ce lien d’un m’aime pourtant.



Le 24 décembre 2016,



Alain Gojosso


lundi 19 décembre 2016

Tout poème étant un échec... par ingénu en corps

Rémanence


Ode essaim 002


« Tout poème étant un échec, l’obstination est la seule façon de rester fidèle à l’intuition fondatrice », citation de Yves Bonnefoy dans sa préface écrite pour « les sonnets » de William Shakespeare.


Berson (33) le 26 octobre 2016, Alain Gojosso
Santal essence à bois d’ombres belles
Sylve d’incendie l’écho de la ferveur
Où miroir d’essaim dansant à vive
Allure ce vivant d’un fini livré en sang

Souffle l’épris jusqu’à l’incandescence
Sur un beau de l’air qui se dit amant

Obscure lueur d’une fureur si animale
Fauve de mordoré alors sève et sens
Par brasier entendu d’un conjugué
Ce chœur qui résonant s’anime au feu

Sur un beau de l’air qui se dit amant
Souffle l’épris jusqu’à l’incandescence

Qu’âme en paix brûle par le sentiment
De l’uni où fou vertige des raisons
Sidéral des cieux l’accord mouvant
En certitude imprimée de ce seul cœur

Souffle l’épris jusqu’à l’incandescence
Sur un beau de l’air qui se dit amant

Battant qu’en nuptial sa rime épousée
À l’éventail de l’ode essaim répétée
Par ce firmament noir d’or illuminé
Qui constellé étoile à dessein le sentier

Sur un beau de l’air qui se dit amant
Souffle l’épris jusqu’à l’incandescence…




Le 19 décembre 2016,



Alain Gojosso


mardi 13 décembre 2016

Naïve litanie

Perle


Diamant 002


Saint-Christoly-de-Blaye (33) le 01er novembre 2016, Alain Gojosso


Plane cristal qui de silence piano des fonds
Songe d’une romantique altitude
Où mélodie d’air mouvant se vespéral
Miroir entendu par l’écho vibré de l’onde 

Quantique élégance se peau à réverbérer
Cette beauté échappée du présent
Par seule ode éphémère des cohérences
Écloses au passé déjà d’une flaveur à venir

Nef à l’esprit d’une traversée l’ascendance
Qui bucolique s’alcôve par l’univers
D’une offrande généreuse en cet autel
De passage où lit du fleuve est de voyager

Allant de l’instant sur la harpe qui dit aime
Cet autre de l’émoi donné à confondre
Par ce diamant battant de l’arche en ciel
Le diapre d’un différent uni au même vers.


Le 13 décembre 2016,



Alain Gojosso


lundi 5 décembre 2016

Écho d’âmes


Effluves 003


Blaye (33) le 14 novembre 2016, Alain Gojosso

Fureur des corps donnés à l’errance de l’éther
Nacre passion d’un silence son abandon
En l’attirance intangible d’une ivre émotion
Qui d’incendies délivre le doux infernal tempo

Suave alanguissant qu’en peau à dire ses mots
Par jetée buccale de l’âme air où courants
Des mouvants épidermiques se vague l’ode
Du cœur à étinceler d’une flamme en l’obscure

Dentelles au dessein des ramures qui caressent
En digital effeuillement des corps détenus
Le libre saisissement des sens où paradoxal
Habille de nus ce dénouement en vives langues

Flamboient les bougeoirs par l’accord consumé
Des vers tus sinon qu’en l’eau de rose
De ce fleuve allant qui s’exprime par extases
Sous l’orgue monumental de l’envie alors éprise…




Le 05 décembre 2016,



Alain Gojosso