jeudi 31 mai 2018

Une fois de plus...


Essor

Diamant 005



Mouthiers-Sur-Boëme (16) le 11 mai 2018, Alain Gojosso


Foudre amant en peau d’une respiration à l’uni
Que nacre en sang magnétique cet allant
Pour un pur rêve ailé des mouvants
Qui aux cils du vif vent se paupière à dire l’onde

Se roman en sens d’éclore de lueurs sémaphore
Par l’iris où vers s’échine l’encre noire
D’un libre diapré possible qu'en s'enlaçant
Au présent donné du concert épris de symphonie 

D'azur alors qu'eau de cristal voltige sur l'âme air
Son confondu en l'éphémère accepté 
De sculpter en mains de paumes caresses
Un fini enchanté où essaiment merveilles à mirer

Par être à corps du prétentieux l’oubli des temps 
Aux joies de l'ancrage qui en ce fuyant saisi
Demeure seul à épouser l'insaisissable mélodie
Qu’ode aimant de la volupté à cœur s'abandonne…




Le 31 mai 2018,


Alain Gojosso


jeudi 17 mai 2018


Qu’en temps erre amant III (Triptyque – Troisième volet)

Sang 008



Blaye (33) le 16 décembre 2017, Alain Gojosso


Sinon qu’au souffle de notre crainte lue en peau
D’un narcisse éclos qui se corolle à chanceler
Sous le joug de sa fatale tentation
Pour un cœur à cœur liés d’unisson si éphémère

Vibratile essence qui à corps donnant s’exquise
Par encre d'horizons à l'antre déliée
Du vif vent oú se mage d'onirique les chants
Caressant du libre d'exister au cil de ta féminité

Seule âme air ode du vertige quand à ta beauté
S’évidence à rimer en mime éthique
Cette foudre passionnelle qui orgue d’aimer
Par poésie sublimée cet allant insufflé d’un miré

Je me corde qu’en sensible de ta vive résonance
A lyre l’indicible de l’écho qui lit des flots
S’émouvant de ton désir à tisser en la mer
L’estuaire d’une étreinte vrillant du même tempo.



Le 17 mai 2018,


Alain Gojosso




mercredi 2 mai 2018


Qu’en temps erre amant II (Triptyque – Deuxième volet)

Sang 007

Blaye (33) le 16 décembre 2017, Alain Gojosso


Sémantique florale dansant qui à forge des sens
Enclume sève au vent ses mouvants
Par ambre d’ode essaim des mots allant vers
De te lyre jusqu’à l’ivoire de ta sépulcrale moelle

Qu’en temple se colonne vibration d’un bel idéal
Ce musical quantique en mes tympans
D’entendre l’ombre descellée de ta voix
Qui me délivre par ailes en vie son feu captivant

En sa peur de cet incendie où foyer indomptable
Se libre éther de famélique le sublime
Par irréversible serment à corps
D’un désuet romantique qui cœur à croire donne

Et enfle âme à dire son firmament par flot écoulé
De ce fluvial encens à brûler d’envie
Même éperdu quand à ton silence saisi
Se sème en songe le doux rêve perdu de l’amour…



Le 02 mai 2018,


Alain Gojosso