samedi 29 septembre 2018

Danseur des mots


Ode en sang

Des sens 009



Pugnac (33) le 12 septembre 2018, Alain Gojosso



Fleur à l’orgue des mouvants tous ces corps en sens
D’un regard qu’ode essaim géographie au relief
Changeant du battement adonné par œil
Au cœur d’un Je qui sous les fusions se corolle à dire

L’iris en sourire pupille aux pétales son chant d’ailes
Par ce relatif de la vérité ainsi épousé
En la peau habitée où se sensuel l’être traversé
À l’uni des myriades d’univers qui alors s’envisagent

Ferveur sur l’incessant de l’évidence son mimétique
Aux pas de la rime continuelle qui jeu des mots
En la danse ronde de l’onde l’âme l’âme
L’écho quantique des transes par ses chorégraphies

Qu’en voie des courants d’air se rift de sa luxuriance
Le souffle épris à seule élégance de la beauté
De vivre l’abyssal des sens qui encens
S’immuable à jouer par vague l’embrasé de l’univers.




Le 29 septembre 2018,


Alain Gojosso



jeudi 20 septembre 2018


Silence aimant

Silence 004



Martignas-Sur-Jalle (33) le 12 septembre 2018, Alain Gojosso


S'algue par courant de l'âme air qui sang allant
Vague au cristal d'une beauté touchante
Ce diapre d'une vibration intangible
Où des coraux se cœur à dire sons de l'éternel 

Bois qu'à malle de souffler au vif emportement 
Sa résonance aventurée sous l'écho
Animal du bruissement qui sève verte
Flamme essence de brûler par corps aimantés

S'extatique évidence par attraction des encens
Qu'en flaveur d'une harmonie immaculée 
Où d'yeux s’enchante par ode essaim
De l'écrit déjà encré à la peau de l'instant tanné

Au silence constellé d’une ignition qui d’intense
S’indicible sous l’ombre forêt à fredonner 
Par oreiller en tête ses mouvants
Ondoyés d’un dansé qu’orbe en blanc d’accorder.



Le 20 septembre 2018,


Alain Gojosso


samedi 15 septembre 2018

Qu'en seul aimant songe...


Par jurés

Humain 016


Le Barcarès (66) le 08 juillet 2018, Alain Gojosso
Rouge m’onde

Nadir qu’en feu de l’effervescence délibérée
Ce lit sans cieux qui se libéral en l’avoir
Par être à vide d’un suffisant
Qui mensonge théâtre à dire sa fausse liberté

Rouge m’onde

À corps de battre au seul vif vent du souffle
Inscrit en temps des accords à rimer
Par chaos d’un possible qui nous révèle
Au firmament de ce parvis irisé de la beauté

Rouge m’onde

Fredonner en dit vent ce doux de lyre honnie
Au capital qui à croire à ses boniments
Pense dominer quand de l’objet
Il devient son sujet vantant le moyen pour fin

Rouge m’onde

À cœur de me lier à ce bel indicible de la voix
Où encens de la voie s’être à circuler
Par échanges tissés au vibrant présent
Qui allant vie se chair à prendre la générosité

Rouge m’onde

D’âme sonner en chant du sourire nonchalant
Par votre désir vanté à dominer
Qu’en mime éthique de votre soumission
Où se valent leurres l’absurde de se comparer

Rouge m’onde

En tête d’un fini qui sève hante par sa mélodie
Aux ailes aimant de l’amour uni
Du sang racine aura l’arboré du zénith
Par les toiles de l’éphémère attisant en instants

Rouge m’onde

D’ébranler par mon vivant de vouloir composer
Quand de vos certitudes il est d’affirmer
Votre vérité comme unique
Par oubli d’un relatif afin d’asseoir son pouvoir

Rouge m’onde

D’infini où traversée à malle en cette aventure
Se lame air aux vagues des courants
Qui semelles écho lient à comprendre
Vos incessants jugements confondus au seul Je….



Le 15 septembre 2018,



Alain Gojosso