vendredi 26 octobre 2018


D’arc en ailes

Par l’antre 009




Berson (33) le 24 octobre 2018, Alain Gojosso

Noir où piano de l’éther constelle à corps ce manteau
D’aiguilles en la peau lascive qui s’élégance
D’art aux gants de composer par ombre
Mélodie l’écho à l’or des Lys trouvés au nocturne éclat

Qu’ambre cœur d’une vespérale fulgurance l’ombrelle
Par paumes en ailes éperdues au divan vertical
Des transes où céleste azur cet obscur confondu
Qui en nuit se jour à fredonner le souffle d’un beau vol

Semelles en ciel d’un vertige spectral par diapre accord
Du rayonnement qui rideau se tapis de sublimer
L’aimant songe de sa ferveur délivrée
Au dessein astral des mille et une flammes de l’indicible

Se réel au narratif de l’ode s’écoulant qu’en un présent
Sans temps qu’offre l’épreuve des sens habités
Par battement de la vie qui de vif vent
Souffle d’inspirer voltige l’ivre air de la douce harmonie.


Le 26 octobre 2018,


Alain Gojosso


jeudi 11 octobre 2018


L’écho nuitée

Ode essaim 008



Gouffre de Padirac (46) le 05 mai 2018, Alain Gojosso

Des fusions est terre aile d’un reptile nonchalant
Où lancinant s’ombre d’écorce ce diamant
Qui essaime en sang l’écarlate encens
Du cœur à la magnétique arithmétique des sens

Frisson vertébral d’arborer sa résonance spinale
Par bruissements de l’air instrumental
Dansant où à cordes effrénées s’enchaîne
Vibrations fredonnées le soubassement entendu

Au soufre flavescent d’une clarté donnée à la nuit
Qui par multiple du singulier en voie actée
De cet allant se poésie à l’indicible
D’un divan où seul vivant des mots sons son unité

Cathédral au composé des vagues sève mouvante
Quantique de l'éphémère cette essence
Par l’âme écho du cœur qui en coffre
Cellulose son chant épris délivré par eau des lyres


…D’une beauté recouvrée…



Le 11 octobre 2018,


Alain Gojosso



vendredi 5 octobre 2018


Encens d’éthique

Blues saillant 006



Le Barcarès (66) le 02 juillet 2018, Alain Gojosso


Rhum en sang des terres le floral pianotement du cœur
À vide d'un possible en ce parvis silencieux 
Oú d'allant nuit s'expansif belle ode des mesures
En champ éperdu d'une onde qui vague au seul vif vent

Univers par l’éther des toiles semelle à fredonner cet or
Du blues au ciel par rythme éthique des terres
Soulevant poussière des fusions sa ferveur d’antre
En la respiration étoilée des feuilles écloses au fil de l’air

Que s’abyssal de nous invoquer au dessein du composé
Des mouvants cet autel à prendre en temps
Se corps à nef de verser ses larmes
À l’abîme ajourné du présent qui mélodieux se diamant

Des cris par chants cultivés sur l’encre écarlate écoulée
En sens de l’amour à donner face à l’absurde
Pour unique évidence de notre révolte
Qui de l’ivre passion s’élégance d’art rimer toute beauté.



Le 05 octobre 2018,


Alain Gojosso