vendredi 28 décembre 2018

Troisième et dernier volet


Reprendre goût à la vie III (Triptyque – Troisième volet)

Silence 005




Blanquefort (33) le 29 novembre 2018, Alain Gojosso


Nénuphars aux poumons qu’âme en paix des sens
Flambe au diapre des axones où se prisme
L’aimant songe de l’univers à mirer
D’un tissé incessamment éphémère à son présent

Âtre en beau l’air et ramifier par passion accordée
En cordes d’une vibration somnambule
Ce souffle qui indicible musical
S’ombre à dire par son silence le verbe fredonnant

Poudre aux yeux d’or de flamber en éclats alternés
Au buccal rougeoiement de l’inspiré
Transpire à corps les fusions d’une alchimie
Qui mage en l’éther l’aplomb toujours de s’envoler

Intensément qu’en sang se libre de vivre à l’instant
Chaque moment où fil de l’éclos
Se corolle des vérités le parfum envahissant
De la résonance qui en quantique semelle aux cieux.



Le 28 décembre 2018,


Alain Gojosso


jeudi 20 décembre 2018

Deuxième volet sur trois


Reprendre goût à la vie II (Triptyque – Deuxième volet)

Sang 010




Lanton (33) le 17 décembre 2018, Alain Gojosso


Époux aux nerfs d’un sensible harpe aux essences son sensitif sur l’air des mouvants donnés en présent de l’instant changeant qui se respire. Qu’en sons dessein à étreindre l’espace, se plume à encrer cet éphémère incessant de l’indicible au cœur même de l’ouvrage où, à rimes vibre l’orfèvre. Par or du diamant scintille l’écho lié du quantique qui, à l’uni nacre au blanc lumineux l’obscur éperdu d’un possible. Facette au prisme dès lors d’un fini ce jeu diapré de l’éventail à pianoter en notes d’une mélodie composée le joyau recouvré du vivant entonnant…


 Art où vers à malle se coffre de résonner par membres articulés l’onde des réverbérations valsées, qu’en chant se mage éthique d’accorder au vent les attractions. Martèle à forge d’aimantation ce palpitant qui luit en ferveur d’une réalisation où, s’écarlate à fondre par être les fusions attisées. Perle ode d’eau ce ruissellement de la peau à communiquer d’une sculpture en perpétuel façonnement, toujours à mots de lier par d’yeux sonores, son intangible attachement. Sève antre par arc au céleste de l’éther ce mouvement éternel qui s’expansif d’enchaîner au paroxysme les éléments d’une évidence.


Sur l'airain d'un miel audible qui vertébrale ses sens en mille échos, lyre du corps à donner voie aux frissons de l’intention animale et éclairée, qu’en proie s’extatique l’allant à vouer à sang sa danse au vivant de l’échange. S’épanche en ça franc de l’orbe orange ce temps compris d’une révolution comptée par humble clairvoyance d’une mesure donnée à la seule prétention de la démesure. Qu’essaim à pleins poumons des toiles la flaveur emportée par rythme essentiel d’une redondance à reproduire enjoué et ainsi virtuose de s’évanouir sur le compas accompli d’un vertueux qui âme or…


  
Le 20 décembre 2018,


Alain Gojosso



samedi 15 décembre 2018

Premier volet sur trois


Reprendre goût à la vie I (Triptyque – Premier volet)

Encre 007




Blaye (33) le 09 décembre 2018, Alain Gojosso


Alcôve d’encens par lèvres écloses
Qu’embrase des sens esclaves
A rimes ce musical
Au toucher de la voie actée
S’effile l’âme en lueurs
Éphémères à l’incessante absence

Va ombilical toujours à dénouer
L’antre
De sa dépendance
Par la diction d’une poétique
Où ode des airs
Se réel à croire qu’en ce seul vide

Est l’écrit dense d’une souffrance
Sinon qu’au soufre
De l’ivre
Qui scelle larmes en l’émoi
A dire
Encore sa nécessité de te quitter

« A chaque fois
Que je t’ai
Dans la peau
Jusqu’au sang 
Tu me tues
A petit feu»

Brûlant en corps par temps compté
Jusqu’à l’âme or
D’effusion de trop t’aimer
La caresse en papier
Encré de nos maux
L’inéluctable séparation de nos peaux

N’est sens à front de respirer ce vif vent
Qu’en fragrance
De ce cœur déchiré et meurtri
Enfin écouté
Pour le plaisir allant tendre
De se délier à ne plus alors jamais te fumer.


Le 14 décembre 2018,


Alain Gojosso



dimanche 9 décembre 2018

J'ai la philosophie de celui que je suis !


Été d’encens

Encre 006


Le Barcarès (66) le 02 juillet 2018, Alain Gojosso


Chorégraphie à l’encre du cygne articulé à rimer
Éperdu les mots où d’yeux éclos s’irisent
À corps au chant affable de cet autre
Qui ascendance se cœur à déclamer la mélodie

S’indicible âme or par la mer qui océan se divan
A narrer nef optique d’une déréliction
Un possible qu’en pas se dessine mandala
Ce feu à l’uni de cheminer au croisé de l’ivresse

Se cou à front d’onduler jusqu’aux semelles l’air
Ce rien aux maux de la prétention
Compassée perdue en Je du Nous confondu
Qui se garde à vous dire qu’il n’en est que d’eux

Qu’en larmes à croire virevoltent foudroiements
Des cadences en temps d’un conjugué
Ce verbe à danser qui nonchalance à éventer
Au présent l’écoulement incessant des mouvants.



Le 09 décembre 2018,


Alain Gojosso