mercredi 28 novembre 2018

à ma fille Emmanuelle


Filant d’étoiles

Diamant 007 : à ma fille Emmanuelle



Saint-Androny (33) le 30 Décembre 2017, Emmanuelle Gojosso



Cardinal en tête où se constelle en sens ce cœur
A sang dansant d’une idéalité pure
Qui tempo semelle en terre ses vibrations
Aux pieds levés sans temps d’un songe magnifié

Aime âme 
Où ailes en voix
Aime âme
Où ailes de joie

Taire éther qu’en silence chanté de cette poésie
A bout de souffle s’étoile de passions
L’essaim à corps de la symphonie
Qui sensible s'exacerbe au sentiment du vif vent

Aime âme
Où ailes de joie
Aime âme 
Où ailes en voix

S'écrin l'ardeur à étreindre l'être ancré au même
D'un comme un où d'harmonie
Touchée en la peau s'inspire tout entier
Fragrance des lys l’ivre coquelicot battant  l’écho

Aime âme 
Où ailes en voix
Aime âme
Où ailes de joie

Qu’ambre à l’or ce singulier et s’exsangue l’autel
Par antre d’une intelligence à donner
Sur le parvis de l’éphémère
L’éclat fasciné à brûler la vie par amour immaculé

Aime âme
Où ailes de joie
Aime âme 
Où ailes en voix



Le 28 novembre 2018,


Alain Gojosso




jeudi 22 novembre 2018


Ambre à vent

Muse 009



Saint-Jean D'Illac (33) le 19 octobre 2018, Alain Gojosso


En proue qui des voiles arpente au vague la larme
Se nef à prendre au cœur ce calice de l’eau
Que ciel ambre au vif vent de l’amour
Par champ des terres où se mélancolie les fusions

Sang gorge en voix de battre sa rime de l’évidence
Qu’accord s’essaime en ondoiements
A lyre ses mouvants au seul fil du présent
Donné à l’âme en don qui se mélodie des passions

Se plaie de poursuivre ce souffle buccal du torrent
Au céleste dessein où se constelle illuminé
L’ombre parsemée en grains de beauté
Esquissant en voie l’ébat au mime de l’écho errant

Sonne art par ode d’un fini qui des sens s’élégance
A l’uni éphémère des corps aimants
L’effusion des tensions encore à perpétrer
Tant que demeure cet élan du vivant à te sublimer.



Le 21 novembre 2018,


Alain Gojosso



dimanche 4 novembre 2018


Oculaire

Des sens 010




Cime aimant par attraction céleste de l’éther
Où diurne ambre azur de l’âme or
Se mêle ode en rétines d’yeux du sang
À l’éclat tissulaire de ces mouvants nocturnes

S’aiguille en temps d’essaim du beau présent
Au cœur irisé d’essence cet éclos au fil
Par charme enchantant qui corolle
L’air de ses sens arborés en ombrelle ventilée

Souffle canopée des monts l’autel des fusions
L’onirique au bois d’une douce résonance
Qui se réel au quantique de l’onde
À vibrer par corps à corps du seul infini accord

Quand se pupille en vers l’éveil sur ce vif vent
De l’amour où se poésie de lyre
Sublime l’instant éprouvé de l’attachement
Par voie unie de l’ivre acté au rituel de l’alcôve.



Le 04 novembre 2018,



Alain Gojosso


Cars (33) le 16 octobre 2018, Alain Gojosso