dimanche 5 mai 2019

De mon vif vent, ma vérité à corps...


Danseur d’âme

Effluves 008



Andernos-Les-Bains (33) le 29 avril 2019, Alain Gojosso


Tam-tam au cœur par antre des sens vibratiles
Qu’en sang d’essence émane la flamme
En écho de l’onde éclat où récital effusion
A rouge se fruit de la passion de nous illuminer

Danse à corps d’encens alors cet accord à flore
De peau qui à rimes se jazz de réverbérer
Par l’âme ce musical atour de feu
Brûlant d’yeux à vent phare des mouvants ailés

Souffle par langue d’allant vie de chorégraphier
L’instant au présent de l’échange
Incessant où s’évidence à la seule osmose
D’épouser le fil harmonique de l’échappée belle

Qu’en songe au chœur rossignol fidèle l’envolée
Par ode essaim de la voie nervée
Où s’aile aimant de l’éther mis à jour
L’étoilement nocturne d’un dessein merveilleux

Transcendance de l’étrange où écho nu mystère
De scintiller en tête un miré du même
Et consteller l’être ange valsant
De la raison par sons des mots qui s’entrelacent

Se neurone de lier quand s’axe au faune concerté
Les voix de la mélodie qui se sémantique
En la lyre du corollaire quantique
Où sensible s’indicible à peindre en chants colorés

Qu’en foi de ce nébuleux perpétuel de l’oxymore
S’essaime où vent du vif indolent
Le vivant qui âme use des résonances
Et vague en dérobé du souffle son libre coquelicot

Agitant à rythme du corps donné cet éperdu altier
De ferveurs à créer à seules racines tactiles
L’humble représentation du cœur
Qui tam-tam s’effeuille d’aimer en poésie délivrée…


Le 05 mai 2019,


Alain Gojosso


1 commentaire:

Julien Jules a dit…

A rouge "se" fruit de la passion de nous illuminer

"ce" plutôt que (se) mon bonhomme. Car le jeu de mots doit avoir de l'esprit sinon c'est du crétinisme! Ta poésie est, par ailleurs, stupide et sèche!