A corps d’un fini
Danseur d’âme
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Blanquefort (33) le 08 avril 2019, Alain Gojosso |
En l’ivre d’une passion qui se roman
Allant nuit de fleurir par chemin
L’amour d’un possible
À cueillir en flaveur des sens
éveillés
Cygne nature d’arborer la voix suave
De ce bruissement dansant
Par l’âtre mouvant et cadencé
Des illuminations où se vertige la
vie
Qu’ode onde d’yeux par souffle rêvé
Alors toujours à croire en sens
De cette inspiration épousée
Qu’en la beauté offerte d’un présent
Se mêlent l’élégance à l’aile du
cœur
Qui poème s’ébat d’aimant
Au songe de peindre ce musical
De l’âme or la rime attractive du
feu
*
Qu’en flamme éclaire ce fin filament
L’indicible du lien qui quantique
Des accords d’un parfait
S’exhorte au libre éther du
battement
À Sang danse qu’en crescendo du flot
De vivre à corps d’un fini
Brûle au seul de cet éperdu
Du sentiment qui s’encrant s’illumine
Par orbe des membres chorégraphiés
Où à vide scelle encens sur l’air
L’éphémère apprivoisé
En cette altitude azurée de ce
radieux
Soleil ! En beau fixe d’un vœu
cadencé
Se mire d’essaimer par l’iris
Ouvert cet espoir vibré à vivre
Au pré buccal de l’ivraie qui
bucolique
*
Airain de fantaisie par essor
ébranlant
Qui se reptile par vague à l’autre
En une osmose concertée
Et se gestuelle à lyre les peaux
habités
Dépendance son jeu par une sensualité
Ainsi de tutoyer tempo éthique
L’arche en ciel éclatant du pur écrin
Où se sensible l’art osé de la
délicatesse
Qu’en tendre fragrance se pas de
tisser
En l’être l’écho qui lie l’écho
errant
Ainsi à l’évidence où des fleurs
Se pluie pétales en corolles de
charmer
Tourne jusqu’au vertige alors
d’enlacer
Par rames mots la sidération
En silence qu’inspire la symphonie
De l’échange qui orgue asthme en
voix
*
Rétine ronde de caresse où tapis
volant
Encore en danse de poursuivre
Jusqu’à ce miel le pouls
De l’âme or sur l’ambre aile du
passage
S’indolence en voie par l’éternel
retour
D’aimer encore et toujours
Sujet juste de ce souffle ineffable
Qui à fable nous emporte à l’uni du
vers
Où poème s’embrasse d’yeux clos la
vie
D’un fini donné en promesse
Mais en corps de vivre céleste
Au filant de l’aveu à rendre chaque
jour
Épris du plaisir d’exister à ce
regard émis
Qui culture aux sons ventilant
l’éclat
Du foyer à danser aux pensées
Encore de l’accord à renouveler avec
toi…
Le 26 mai 2019,
Alain Gojosso